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Alberto Arbasino e la “vita bassa”. Indagine sull’italia degli anni Ottanta in cinque mosse

dans UGA Éditions/Université Grenoble Alpes


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2012-04-18T02:00:00Z
  • Notes
    • Alberto Arbasino a été l’un des interprètes les plus importants de la « vita bassa » italienne des années quatre-vingt. Il en a été, en un sens, le chantre. Après le déclin de la militance politique qui avait caractérisé l’année 1968 et une bonne partie des années soixante-dix, la décennie successive a été largement traversée par une série de phénomènes inquiétants et riches en menaces pour la vie culturelle et politique de la nation. En effet, c’était un moment favorable à la vie yuppie hédoniste et effrénée, décrite comme une forme de vie réconfortante et confortable, où s’enrichir était facile et illégal, à la corruption répandue et à la vulgarité triomphante des nouveaux riches qui étaient liés à la politique du cycle du gouvernement de cette époque-là. Tout cela a été décrit par Arbasino d’une manière exemplaire et particulière. Il a mis l’accent sur l’aspect linguistique de la question et il a cloué au pilori les manies et les tics linguistiques de la petite et moyenne bourgeoisie italienne (midcult) mais aussi la bêtise humaine qui en est le pendant anthropologique. Des livres comme Fantasmi italiani, In questo stato, Un paese senza mais aussi maints de ses reportages de voyage dans des pays exotiques (écrits de la fin des années soixante-dix à la fin des années quatre-vingt-dix) établissent une forme artistique de déconstruction de la culture italienne dans ses dispositions et conséquences les plus négatives. Arbasino a été un maître dans cette forme d’expression littéraire.
  • Langues
    • Italien
  • Sujet(s)
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