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Femmes mystiques, femmes fondatrices : Marie du Bienheureux Amédée (1610-1670) et Antea Gianetti (1577-1630)

dans Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes - LARHRA UMR 5190


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2018-05-14T02:00:00Z
  • Notes
    • Au début du XVIIe siècle, la veuve Antea Gianetti est une figure familière de la vie religieuse de Turin. Fondatrice de confréries et directrice d’une ferme aux portes de la ville, gérée par les jésuites, qu’elle dirige avec une piété exemplaire, elle est également connue dans la capitale, où elle prêche parfois dans les rues, prônant la dévotion aux âmes du Purgatoire. À la cour de Victor-Amédée I de Savoie, on apprécie ses qualités de guérisseuse et son esprit de prophétie ; selon son hagiographe, elle aurait agi en ambassadrice des ducs de Savoie entre les cours de Mantoue, Modène, Florence, Milan et Rome. Aujourd’hui, elle est presque totalement oubliée : aucune biographie a été publiée après son décès et les sources qui la regardent sont très rares. Cependant, avec l’appui de la duchesse Christine, elle fut la fondatrice en titre du monastère des Capucines de Turin, qui ont gardé son souvenir : c’est de ce même monastère qui provient Marie du Bienheureux Amédée (Caterina Vercellone). Autrice d’une autobiographie dont nous pouvons lire le manuscrit autographe, Marie décrit longuement ses visions et ses colloques avec Dieu, ainsi que tous ce qui se passe à l'intérieur dans la petite communauté de religieuses. Elle finit par fonder elle-même un nouveau monastère de capucines, dans la ville de Mondovì. L’article suivant veut présenter ces deux singulières figures de femmes visionnaires dans leur rôle commun de fondatrices.
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    • Français
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    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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