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Religion on the dance floor: Afro-Dominican music and ritual from altars to clubs

dans Institut de sociologie de l'Université Libre de Bruxelles

Auteur(s) : Tallaj, Angelina

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2019-08-06T02:00:00Z
  • Notes
    • Dans cet article, j’examine les discours qui découlent de la nouvelle visibilité de la musique du vudú dominicain dans les bars et boîtes de nuit new-yorkais. Quand les Dominicains sont partis de chez eux, ils ont emmené avec eux ces genres musicaux marginaux, y compris le vudú, et depuis le début des années 2000, cette musique (palo) est passée de la sphère religieuse à celle de la musique populaire, modifiant à son tour la nature des rituels religieux. A New York, les cérémonies vudú présentent au public des tambours et rituels de possession, et sont pratiquées dans des espaces commerciaux, plutôt que dans des espaces privés (maisons) ou religieux (temples). Bien que ce passage des cérémonies religieuses de l’espace privé à l’espace public ait amené de nombreux croyants à se plaindre d’une « authenticité » compromise du point de vue de la « religion vécue », ces pratiques peuvent être considérées comme des formes de religion. Les représentations publiques et laïques ont modifié la manière dont des pratiques telles que la possession d’esprit sont vécues, promulguées et perçues. Par exemple, les amateurs de boîte de nuit ont développé une nouvelle manière de danser sur la musique, l’imitation de la possession d’esprit faisant partie de la danse. Ce sont précisément ces nouvelles pratiques apparemment laïques qui ont donné aux Dominicains la liberté de faire preuve de plus d’autorité dans leur identification religieuse.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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