« Il n’entrait jamais dans ma chambre sans m’offrir un présent de quelques-unes des choses merveilleuses dont cette contrée abonde » (Lettre 11, 69). Ces petits cadeaux que Zilia, la princesse péruvienne de Graffigny, reçoit régulièrement de son protecteur français Déterville seraient bien anodins si la relation entre les deux personnages principaux de ce roman épistolaire n’était fondée sur l’asymétrie du don. La générosité en apparence désintéressée de l’officier français, qui commence qua...