En 2004, la cour suprême fédérale d’Allemagne (Bundesgerichtshof) annule la sentence prononcée contre le « boucher de Gênes » deux ans plus tôt par un tribunal de Hambourg. C’est sous ce nom que les médias du monde entier appellent l’ancien officier SS Friedrich Engel, responsable de plusieurs massacres en Italie et du meurtre d’au moins 246 personnes. Cette décision de la cour suprême fédérale met fin, sans qu’un verdict ait été prononcé, à l’un des rares procès pénaux pour crimes de guerre en Italie dans un tribunal allemand. Or, il avait déjà fallu attendre 55 ans la première procédure contre Engel à Turin car les parquets allemands et italiens n’avaient aucun intérêt à poursuivre le criminel.