L’Ovide moralisé en vers du début du XIVe siècle est un monument auquel on hésite toujours à s’attaquer : sa taille imposante décourage la critique. C’est sans doute pourquoi, depuis l’étude pionnière de Joseph Engels, on ne peut dénombrer à son sujet que de rares articles. Depuis quelque temps toutefois ces articles ont tendance à se multiplier : c’est que nous avons là un témoignage extrêmement précieux sur la réception de la matière antique au Moyen Âge, d’autant plus précieux qu’il a été...