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Quand exposer, c’est paysager. L’« effet parc littéraire » à travers l’exemple de Gabriele D’Annunzio

dans UGA Éditions/Université Grenoble Alpes


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2021-11-23T01:00:00Z
  • Notes
    • Les parcs littéraires – présentés ou non sous ce désignant – connaissent un certain essor, depuis une trentaine d’années, en tant que supports de médiation culturelle et de patrimonialisation des écrivains. En cherchant à cumuler l’exposition littéraire avec de multiples expériences de plein air, comme le tourisme, la randonnée ou l’écologie, ces parcs illustrent la tendance contemporaine à diversifier les pratiques dans le creuset d’une « paysagisation » au sein de laquelle la littérature prend, selon les cas, valeur de ferment, de garantie ou d’alibi. Centrée sur le cas des parcs littéraires italiens, institution pionnière en la matière, l’étude cherche à décrire l’exposition de la littérature à l’œuvre dans ces espaces dont les prérogatives ne sont plus muséologiques au premier chef. Pour appréhender ce type d’exposition, des notions forcément étrangères aux heritage studies sont convoquées, comme celles d’ancrage, de trans-tourisme ou d’éthique écocentrée. Enfin, parce que les parcs littéraires restent de toute façon des lieux véhiculant une conception (au moins latente) du patrimoine qu’ils mettent à l’honneur, l’image des écrivains rendue par leur discours, leur scénographie et leurs contenus demeure pertinente à analyser. Dès lors, à travers le cas de Gabriele D’Annunzio, représenté en Italie dans deux « parcs » que sont, chacun à leur façon, le Vittoriale et le Parco letterario Gabriele D’Annunzio, on pourra pousser un questionnement plus topologique sur l’« effet parc » dans l’exposition littéraire.
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