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‘It’s bawdier in Greek’: A.C. Swinburne’s Subversions of the Hellenic Code

dans Presses universitaires de la Méditerranée


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2014-05-28T02:00:00Z
  • Notes
    • Lorsque Algernon Charles Swinburne fut sollicité en 1872 pour participer au Tombeau de Théophile Gautier aux côtés de Mallarmé et Hugo, il surprit l’éditeur en ne proposant pas moins de six poèmes dont deux en anglais, deux en français, un en latin et un en grec. Cette contribution polyglotte, impressionnant hommage à son maître français également formé aux lettres classiques, permit au poète victorien d’asseoir outre-manche sa réputation d’auteur virtuose. L’usage du latin et du grec ancien était en effet à cette époque la chasse gardée d’une élite intellectuelle dont Swinburne aimait à rappeler à ses détracteurs moins cultivés qu’il était le fier représentant. Cet élitisme classique se donne à lire dans la plupart de ses écrits « officiels », comme ses essais ou ses poèmes, où il manie avec arrogance la référence et la langue helléniques alors même que sa correspondance privée laisse libre cours à des explorations bien plus subversives et sadiques d’une Hellade de l’ombre. C’est la dualité de ce logos grec, tiraillé entre l’érudit et l’érotique que cet article se propose d’analyser afin de révéler certaines des tensions qui traversent l’écriture à la fois éminemment classique et dangereusement obscène de ce poète hellénophile.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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