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La francophonie en Turquie de l’Empire à nos jours

dans Société Internationale pour l’Histoire du Français Langue Étrangère ou Seconde‎

Auteur(s) : Aksoy, Ekrem

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2010-12-18T01:00:00Z
  • Notes
    • Les Ottomans n’apprenaient pas du tout, lorsqu’ils étaient puissants, les langues européennes, langues des « infidèles » selon eux, et se servaient d’interprètes et de traducteurs appartenant à des communautés non musulmanes, plus particulièrement des Grecs phanariotes, dans leurs relations avec l’Europe. Le déclin commencé, la défaite et le recul de leurs armées devant les européennes les ont obligés à reconnaître les développements réalisés en Europe et, sous la pression des conditions historiques, la France et la Turquie ottomane ont dû se rapprocher l’une de l’autre. Les relations économiques, politiques, culturelles et religieuses au XVIIIe siècle entre les deux pays ne porteront leurs fruits qu’au XIXe siècle, et on pensera à faire du français la langue de la « nation ottomane » qu’on a projeté de créer. Le français devient ainsi, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, langue d’élite en Turquie alors qu’il était en recul en Europe. Mais le français perdra le monopole d’être la seule langue enseignée dans l’enseignement supérieur en 1929, et sa suprématie au profit de l’anglais dans les années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale.
  • Langues
    • Français
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