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Les apports de la température pour une gestion intégrée des milieux aquatiques

dans Université d'Orléans


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  • Date
    • 2022-06-21T02:00:00Z
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    • D’une part, la température de l’eau est un paramètre intégrateur de multiples facteurs impliqués dans le fonctionnement et la dégradation des milieux aquatiques. Elle est un des régulateurs majeurs des phénomènes chimiques, biologiques et physiques au sein des milieux aquatiques. A ce titre c’est un marqueur physico-chimique très représentatif du fonctionnement et des altérations des anthropo-hydro-éco-systèmes. D’autre part, la mise en place obligatoire de la GEMAPI implique une montée en puissance progressive et rapide de la prise en charge de la compétence Gestion des Milieux Aquatiques par les EPCI sur les cours d’eau français à l’échelle intégratrice du bassin versant. Un programme de travaux hydromorphologiques - dans lesquels les collectivités néophytes en la matière vont prochainement se lancer - demande en préalable une connaissance micro du réseau hydrographique concerné, pour contrebalancer avec l’échelle macro à laquelle sont contraints les programmes de surveillance des agences de l’eau pour répondre à la DCE. Il apparaît ici intéressant de proposer aux (futurs) gestionnaires de se doter d’un outil de priorisation simple à mettre en œuvre, peu consommateur en temps et en argent et disposant d’une interprétation fiable. A partir d’un cas concret, le bassin versant de la Zinsel du Nord situé dans le Parc naturel régional des Vosges du Nord, nous proposons d’utiliser la température comme premier paramètre discriminant et hiérarchisant des futurs projets de restauration. C’est une proposition méthodologique complète que nous proposons au gestionnaire. La restauration hydromorphologique, dans le cas étudié, porte sur la restauration de la continuité écologique dans un contexte de retenues d’eau de type étangs. Nous proposons une hiérarchisation par sous-bassin versant et par retenue en fonction (a) de l’équipement en deux points amont-aval, (b) de la morphologie des étangs, (c) du type de sortie d’eau, (d) de la distance entre deux retenues et (e) d’une station de référence ou d’un témoin cible. A partir d’une clef de gestion simplifiée nous proposons une classification des sous-bassins versants sur lesquels focaliser l’effort de restauration. Le suivi multiparamétrique réalisé sur des travaux ayant eu lieu sur des sous-bassins versants du cas étudié rend compte d’une première validation de la clef de gestion.
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