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‘You may dissect your frog, but you cannot make it hop’: Jacob’s Room and the Experimental Imagination of Virginia Woolf

dans Presses universitaires de la Méditerranée


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2015-06-01T02:00:00Z
  • Notes
    • Dans son journal daté d’août 1921, Virginia Woolf notait qu’elle avait perdu deux mois en raison d’insomnies, de spasmes et de sédatifs. Elle sortait, disait-elle, du placard sombre de la maladie qui lui rendait tout travail impossible. Sa métaphore a pu être inspirée par les placards sombres employés à l’époque dans certaines expériences cliniques. Dans « The Anatomy of Fiction »  (1919) Woolf critique l’approche clinique de Materials and Methods of Fiction de Clayton Hamilton : « every work of art can be taken to pieces like the internal organs of a frog and those pieces can be named and numbered [...] Thus [...] according to Mr Hamilton, we learn how to write ». Pour Woolf il s’agit d’une sur simplification du processus d’écriture, qu’elle percevait être une expression organique et imprévisible de la vie elle-même. Penser au « dark cupboard » comme symbole de l’inconscient créateur nous donne de nouvelles perspectives sur les expériences de Woolf à l’égard du langage et de la forme, sa dissection de la conscience et du moment, et l’unique orchestration de ses écrits de fiction. Tout comme l’obscurité était essentielle à la compréhension scientifique de l’anatomie mystérieuse et complexe de la nature, aussi le monde « souterrain » de l’inconscient était-il partie intégrante de la germination spontanée des expériences littéraires de Woolf.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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