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Green Worlds: Shakespeare’s Plays and Early Modern Imagery

dans Laboratoire d’Études et de Recherche sur le Monde Anglophone


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2015-06-15T02:00:00Z
  • Notes
    • Si la fameuse image du monstre aux yeux verts (« green-eyed monster » [3.3.170]) extraite d’Othello associe la couleur verte à une forme d’envie bilieuse, les mots de Cléopâtre (« My salad days, / When I was green in judgement, cold in blood […]», Antony and Cleopatra, 1.5.72-3), suggèrent quant à eux une certaine forme d’insouciance. Cet article tentera donc de cerner les visions fluctuantes, parfois contradictoires, de la couleur verte du Moyen Âge à la Renaissance. Les textes anciens comme le poème de Jean Robertet (L’exposition des couleurs, c. 1435-1502), montrent la couleur verte sous un jour tour à tour festif et courtois, ou à l’inverse, comme étant associée à maintes diableries, ce qui en fait la couleur de l’inconstance et de l’éphémère. Jadis couleur de la chevalerie, le vert devint progressivement vecteur de connotations négatives, mais aux côtés du ‘vert perdu’, le ‘vert gai’ perdura dans nombre de proverbes, de pièces, ou d’œuvres d’art. On retrouve dans l’univers pastoral du Songe d’une nuit d’été, de Comme il vous plaira, du Conte d’hiver ou de La Tempête les multiples chatoiements et transmutations d’un monde ‘vert gai’ essentiellement lumineux et joyeux, incessamment subverti et dénaturé dans les teintes du ‘vert perdu’ évocateur de mystères. Nous verrons donc comment et pourquoi les mondes verts et ambivalents de la première modernité évoquent la versatilité et le danger.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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