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Worsted, Weave, and Web: The Cultural Struggles of the Fictional Knitting-Woman

dans Laboratoire d’Études et de Recherche sur le Monde Anglophone

Auteur(s) : REES, Kathy

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2018-12-11T01:00:00Z
  • Notes
    • Contrairement à la couture, le tricot a toujours été considéré comme un art modeste et domestique, ce qui explique que sa représentation dans la littérature ait été moins étudiée. Dans cet article, Mrs Brown, la protagoniste de la nouvelle de A. S. Byatt, « Art Work » (1994), dont l’identité est clairement définie par son statut de tricoteuse, sert de filtre pour aborder les problèmes d’inégalité et d’injustice sociales, raciales et sexuelles rencontrés par « la tricoteuse », telle qu’elle apparaît dans plusieurs romans écrits entre 1840 et 1940. Tricoter consiste à alterner deux mailles, maille à l’endroit, maille à l’envers et à monter un vêtement en augmentant ou en diminuant le nombre de rangs. De la même manière, cet article croise deux mouvements et navigue entre passé et présent, afin de mettre en évidence les fluctuations périodiques – les progrès et les reculs – qui ont affecté le sort des femmes au cours de l’histoire. Dans de nombreux romans, les héroïnes du tricot font figure de marginales et apparaissent en lutte permanente contre différentes formes d’oppression par des actes et un vocabulaire liés au tricot. Dans la littérature précédant le vingt-siècle, une minorité d’entre elles seulement parvient à concrétiser ses aspirations et ce n’est qu’à la fin du vingtième siècle, lorsque le tricot n’est plus considéré comme une activité utilitaire mais reconnu comme une forme d’art que l’on voit des personnages de fiction tels que Mrs Brown s’épanouir et acquérir leur indépendance.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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