Cet article propose de revenir sur le dialogue ouvert entre sociologie et géographie électorales, avec l’objectif d’intégrer une focale territoriale à l’analyse des comportements politiques individuels. Ce dialogue part du constat de la disparition progressive de l’entrée par le territoire dans les travaux de sociologie électorale à partir des années 1960, qui réapparaît au début des années 1990 sous la forme d’une entrée par le contexte. Ensuite, la mobilisation de plusieurs travaux de géographie aide à repérer et à définir les influences territoriales sur les comportements politiques. Enfin, ce dialogue entre sociologie et géographie électorales semble être fructueux en redynamisant la compréhension des comportements politiques individuels.