Le groupe artistique espagnol ZAJ, actif entre 1964 et 1996, est aujourd’hui un exemple paradigmatique de la manière dont il était possible de développer certaines formes de résistance politique contre les paramètres culturels stricts et répressifs du franquisme. Un bref aperçu des nouveaux espaces intermédiaires d’expression que le collectif développa (musique d’action, mail art, urbaine dérive, etc.) révèle le potentiel politique d’un art basé sur le démantèlement des frontières formelles et conceptuelles.