La notion d’erreur n’a pas de pertinence dans la tradition artistique chinoise. Seule la confrontation entre l’imagerie réglementée de la cour et l’imagerie artistique de la peinture lettrée a fait naître un problème que devaient amplifier leurs avatars successifs, de la tentative du réalisme socialiste de s’annexer l’art dit moderne à la confrontation entre l’institution académique et l’art contemporain. Cette perspective historique ne dispense pourtant pas d’une analyse des mécanismes de l’erreur dont il s’avère qu’ils n’ont d’unité que dans le mot.