En analysant les propositions faites par Élysée Allandiguim Mbaïlassem, je rappelle qu’au-delà d’un manque de créativité politique en Afrique, le désintérêt des populations pour la démocratie éclaire les limites d’un modèle politique importé et inapte à répondre aux attentes et aux défis économiques et sociaux. L’éducation, le dialogue, l’engagement et la mobilisation politique sont les points sur lesquels j’insiste afin de proposer des éléments de réflexion. Le constat reste finalement mesuré quant à l’idée d’une révolution politique dans la mesure où il revient aux personnes directement concernées de transformer leur société en fonction de leurs propres potentialités.