• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

John Smibert, un peintre écossais dans les colonies britanniques d’Amérique du Nord

dans UGA Éditions/Université Grenoble Alpes

Auteur(s) : Amblard, Marion

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-03-27T01:00:00Z
  • Notes
    • En septembre 1728, le portraitiste écossais John Smibert s’embarqua à bord d’un navire à destination de l’Amérique du Nord. Avec John James, Richard Dalton et Thomas Moffat, Smibert avait accepté d’accompagner George Berkeley afin de participer à son projet de fonder un séminaire dans la colonie britannique des Bermudes. Cette institution devait avoir pour but de former des missionnaires chargés de propager la religion anglicane au sein de la population autochtone. Déjà en 1725, Berkeley avait clairement exposé son projet dans son pamphlet intitulé A Proposal for the better supplying of churches in our foreign plantations, and for converting the Savage Americans to Christianity by a college to be erected in the Summer Islands, otherwise called the Isles of Bermuda. Néanmoins, ce ne fut qu’en 1728 que Berkeley quitta la Grande-Bretagne pour les colonies britanniques, après avoir obtenu du Parlement une promesse d’un financement de 20 000 livres sterling et trouvé des enseignants pour son futur établissement. Smibert avait été choisi pour enseigner les beaux-arts.Le Parlement ne versa pas l’argent promis à Berkeley et, en 1731, ce dernier décida de retourner en Grande-Bretagne. Pour sa part, Smibert s’établit définitivement à Boston où il exerça en tant que portraitiste. De ce projet avorté il reste plusieurs tableaux peints par Smibert, dont le célèbre portrait connu sous le nom de Bermuda Group, représentant Berkeley en compagnie de sa famille et des hommes ayant accepté de le suivre dans les colonies britanniques.Cet article se propose de revenir sur le projet de Berkeley ; nous nous intéresserons plus précisément au rôle de Smibert au sein de cette entreprise et à l’influence qu’il exerça sur l’art pictural dans les colonies britanniques d’Amérique du Nord au dix-huitième siècle. Aujourd’hui encore les historiens de l’art estiment que Smibert a contribué au développement de la peinture américaine. L’étude de quelques tableaux nous permettra de constater que, par l’intermédiaire de Smibert, la peinture écossaise marqua profondément plusieurs peintres américains de la seconde moitié du dix-huitième siècle.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • All rights reserved
  • Résultat de :