Dans cet article consacré au deuxième volume de la correspondance de Samuel Beckett (1941-1956), j’explore l’évolution du rapport qu’entretient Beckett avec lui-même et avec son écriture, un rapport fortement marqué par l’ambivalence et par l’intérêt croissant qu’il montre pour une esthétique ancrée sur la non-relation. J’interroge également le fonctionnement de sa posture publique en tant qu’auteur dit ‘impotent’ ou ‘diminué’.