Toxoplasmose Congênita: Uma Doença Negligenciada? Atual política de saúde pública brasileira

dans Institut Veolia

Auteur(s) :

S.Vaz, Rogério ; Rauli, Patrícia ; Mello, Rosiane Guetter ; Cardoso, Marco A.

Éditeur(s)
- Field Actions Science Reports
Date
- 2011-11-04T01:00:00Z
Notes
- La toxoplasmose est une maladie cosmopolite causée par le protozoaire Toxoplasma gondii. La contamination peut avoir lieu par ingestion de viande crue ou mal cuite, de lait non pasteurisé, par transplantation d’organes ou transfusion de sang, par le placenta par transmission verticale ou par contact direct avec des selles de félins infectés ou encore par ingestion d’ookystes sporulés dans l’eau ou dans les aliments. Chez les individus immunocompétents, elle est généralement asymptomatique. Toutefois chez des patients présentant une immunodéficience à divers degrés et chez les femmes enceintes, elle peut causer des séquelles graves et même être fatale. Chez les femmes enceintes, le diagnostic prénatal doit être le plus précoce possible, afin de pouvoir intervenir en appliquant une thérapie protocolaire afin de réduire la parasitémie et éviter l’infection transplacentaire. En dépit de la prévalence élevée d’individus infectés dans le monde entier (20 - 90%), dans certains pays de l’Union européenne, comme la France et l’Autriche, l’incidence moyenne de toxoplasmose fœtale est passée de 40% à 7%, grâce à des programmes ciblés. Au Brésil, la séroprévalence peut varier de 40% à > 80% (Sud/Sud-Est - Nord/Centre-Ouest/Nord-Est) et ces données reflètent une disparité significative entre les politiques de santé publique et les ressources appliquées dans les différentes régions du pays et l’indice de développement humain (IDH) de chacune d’elles. Le manque de données consistantes et périodiques sur la séroprévalence par régions constitue l’un des facteurs qui rendent difficiles la compréhension et l’importance de cette infection ainsi que la planification spécifique de politiques et de stratégies de santé publique. Le fait que les services d’hémothérapie ne soient pas obligés de trier les composants sanguins pour la toxoplasmose, au moins chez les patients immunodéficients et les femmes enceintes, constitue une autre donnée importante, et il en va de même pour les transplantations d’organes solides et non solides. En ce qui concerne la recherche fondamentale et clinique, la toxoplasmose n’est pas prioritaire, si on la compare aux montants alloués et aux mesures d’incitation du gouvernement en faveur des autres maladies tropicales comme par exemple la maladie de Chagas, la leishmaniose, la fièvre de Dengue. Il existe également peu de groupes d’étude, au Brésil, dans le domaine de la recherche fondamentale qui se consacrent à l’étude génomique et protéomique de souches de T. gondii, en vue de la conception de nouvelles méthodes de diagnostic, de médicaments parasiticides et d’un modèle de vaccination pour les humains et les animaux. Cet article passe en revue les aspects historiques, de taxonomie et épidémiologiques, les méthodes de diagnostic, le traitement ainsi que les aspects techniques et scientifiques du Toxoplasma gondii et de la toxoplasmose au Brésil.
Langues
- Anglais
Sujet(s)
Droits
- info:eu-repo/semantics/openAccess .
- https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Résultat de :
- OpenEdition : Journals - Nueva ventana

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