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Carbon Identity: A Lawrencian Reading of Thomas Hardy’s Novels

dans Association française sur les études sur Thomas Hardy


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017-03-10T01:00:00Z
  • Notes
    • L’Étude sur Thomas Hardy est l’une des œuvres les plus incomprises de D. H. Lawrence. Hardy n’est pas un simple prétexte pour parler de sa métaphysique et de son esthétique, comme certains critiques l’ont prétendu : Lawrence écrit sur Hardy afin de se comprendre lui-même. Son analyse subtile des romans du Wessex l’aide à nommer le nouveau sujet qu’il veut décrire, à savoir l’inconscient. Dans la célèbre Lettre sur l’identité de carbone, D. H. Lawrence met au jour un élément chimique plus précieux que le diamant lui-même, car il représente la véritable nature des êtres humains. Il s’agit de quelque chose qui sous-tend toutes nos actions et tous nos sentiments, quelque chose qui n’est “pas humain dans l’humanité” : un ego méconnaissable. Selon Virginia Woolf, il y a “un petit flou d’inconscience” dans les romans de Hardy, comme si l’auteur “lui-même n’était pas conscient de ce qu’il a fait […], laissait à ses lecteurs le soin de déchiffrer la signification complète et de la compléter à partir de leur propre expérience”. De la leçon hardyenne, Lawrence apprend la valeur et le danger de la métaphysique et hérite des deux grands thèmes de sa production littéraire : le sexe et l’inconscient. Le lien qui unit Lawrence et Hardy est plus profond qu’une simple relation de maître à disciple : tous deux rompent avec la tradition et produisent de meilleures œuvres quand l’inconscient les guide. Le but de cet article est d’analyser leur relation afin de comprendre la dette profonde de Lawrence à l’égard de Hardy, ainsi que d’éclairer autrement les romans de Hardy pour évaluer “l’état d’âme” de l’auteur.
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    • Anglais
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