Il s’agira ici d’envisager des formats d’enquête photographique qui entendent épouser la singularité matérielle des cours d’eau, « histoire à l’état liquide », pour documenter et représenter le paysage soumis à des modifications anthropiques. Le concept de paysage-fleuve a ainsi pour enjeu de penser des formes environnementales hybrides, artificielles et sauvages à la fois, qui sont le produit singulier d’un entrelacement des temporalités de la nature et de l’histoire des humains.