Dans cet article, l’auteur propose un parallèle entre l’approche psycho-cognitive de la production écrite et le modèle qu’en a proposé la critique génétique. Notamment, il est question de voir en quoi l’écriture « à programme » rejoint (ou pas) ce que les psychologues appellent le schéma-driven text, et d’examiner également comment l’écriture dite « romantique » (disons « sans plan » dans la terminologie des psychologues) rejoint l’écriture à « déclenchement automatique » de la critique génétique. On propose également une application de ces problématiques à travers les manuscrits de Michel Leiris.