L’Art et ses agents est un livre qui captive – comme un motif labyrinthique envoûte l’esprit d’un démon, comme un chef-d’œuvre fascine un spectateur – parce que l’argumentation, les rapprochements, les références, les analyses prennent toujours des tournures imprévues. Ce rapprochement est un peu convenu, et d’autres commentateurs ont déjà montré qu’il était possible de pasticher ainsi Alfred Gell en rendant compte de sa propre œuvre (Miller 2000 et, implicitement, Campbell 2001 : 117). Tout...