Cette contribution entend analyser la réception de la théorie critique d’Adorno dans le champ intellectuel français de la deuxième moitié des années 1950, plus précisément dans la revue Arguments (1956-1962). En analysant les particularités rhétoricio-conceptuelles d’une sociabilité réunie autour d’une revue, elle tente de montrer l’importance de l’interrelation des discours philosophique et littéraire dans la constitution d’une théorie critique française.