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Pierre Marcilhacy, « le candidat qui dit oui aux chrysanthèmes »

dans Centre d’histoire de Sciences Po


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2021-09-14T02:00:00Z
  • Notes
    • En 1965, six candidats entrent en lice pour briguer la magistrature suprême lors de la première élection présidentielle de la Ve République au suffrage universel direct, dont trois seulement – de Gaulle, Mitterrand et Lecanuet – sont considérés par les analystes comme des candidats sérieux. Le score très modeste (1,71 % des suffrages exprimés) réalisé par le sénateur charentais Pierre Marcilhacy le place indéniablement du côté des « petits » – voire des prétendants insignifiants – et pose la question de l’utilité de sa candidature. Son échec électoral n’est pourtant pas la conséquence d’un amateurisme politique, même si l’image construite par des nostalgiques de la IVe République, d’un notable de province incarnant la sagesse sénatoriale, apparaît en décalage avec les attentes des électeurs. L’analyse de son parcours conduit ainsi à mettre en lumière des logiques de nature à complexifier la problématique des « petits candidats », dont l’existence est parfois associée de façon un peu hâtive à la marginalité, voire à l’excentricité.
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    • Français
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