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Les vaines pudeurs à l’hôpital (XIXe siècle)

dans Presses universitaires du Midi

Auteur(s) : Barillé, Claire

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-12-20T01:00:00Z
  • Notes
    • Pour les malades, le séjour à l’hôpital implique l’abandon du corps aux soins du médecin et des soignants. L’espoir de la guérison et la douleur, associées à une rigidité des règlements en vigueur dans les établissements font que bien souvent, toute pudeur, entendue au sens de « retenue, […] de modestie qui empêche de dire ou de faire certaine choses » (Littré) est vaine dans l’enceinte de l’hôpital, puisque celui-ci est, par définition, le lieu de la collectivité et d’une certaine forme d’exhibition. Or, on voit apparaître à la fin du XIXe siècle une revendication d’un droit à la pudeur des malades, dont les dossiers de plaintes adressées aux chefs de service hospitaliers donnent un aperçu. Ces plaintes pointent un certain nombre de gestes, de paroles et d’attitudes du corps médical qui ne sont plus admises par les patients qui cherchent à obtenir une forme de respect. L’étude de ces plaintes et des suites données par l’administration qui craint le scandale et sa divulgation dans la presse, semble indiquer qu’une pudeur des sentiments liée à un deuil, à la manifestation de la souffrance ou bien encore à la considération des malades est de plus en plus manifeste.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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