Les géographes français, depuis près de trois décennies, ont très significativement fait évoluer leur discipline. Celle-ci, dans le contexte mondialisé de l’économie de la connaissance, enregistre des transformations touchant aux objets de la recherche, mais également aux outillages notionnels, conceptuels et instrumentés, en particulier dans les réagencements des dispositifs en studies. Il en résulte des périmètres d’investigation qui reconfigurent ou renégocient les échanges entre la géographie et les autres sciences sociales, voire au-delà. L’article propose une lecture de ces évolutions et de quelques enjeux épistémologiques.