Au début des années quatre-vingt, l’Inra doit faire face à un triple défi : une crise agricole, une révolution scientifique et une exigence politique de valorisation. C’est dans ce contexte que les biotechnologies, végétales en particulier, sont érigées en axe stratégique pour l’Institut, et cela malgré des résistances internes, voire des oppositions. Mais, les scientifiques ne perçoivent pas, ou ne comprennent pas, l’importance de la montée d’un courant d’écologie politique qui s’oppose à la culture et à la consommation des produits issus du génie génétique, jusqu’à entraver leur développement.