Le travail domestique et de soins non rémunéré est responsable de la reproduction sociale dont le coût doit être assumé par le biais de politiques publiques financées par l’État, du point de vue de l’économie féministe. Depuis les politiques de stabilisation et les programmes d’austérité dans certains pays comme le Mexique, et en Amérique latine plus généralement, l’investissement de l’État dans l’économie du soin a diminué. Ce type d’activité pèse toujours plus fortement sur les femmes, ce qui n’est pas sans incidence sur les inégalités au sein de l’unité familiale.