التاريخ والمؤرخون في الجزائر خلال القرن الثامن عشر

dans Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle

Auteur(s) :

غالم, محمد

Éditeur(s)
- Insaniyat / إنسانيات
Date
- 2023-12-27T01:00:00Z
Notes
- Cette contribution aborde le sujet de l’écriture historique et les raisons qui ont conduit à s’intéresser à l’histoire de l’Algérie durant la deuxième moitié du dix-huitième siècle. Des cas d’historiens comme Abi Ras an-Nasseri al-Mo’askri, Ibn Sahnoun Ar-Rachidi, Ahmed Ben Hattal at-Tilimçani et Hussein al-Wartilani sont donnés comme exemples.Cette contribution fait le lien entre la revivification de l’histoire, comme science, et l’institution de l’État qui montre toujours un besoin d’historiens, producteurs de légitimité jugée nécessaire pour la continuité de l’État et la permanence de son influence. Au regard de leur formation, les historiens du dix-huitième siècle ont fait du fikh (droit islamique) un point de départ pour justifier l’existence de l’institution ottomane tout en essayant de concilier les nécessités juridiques avec l’environnement politique à laquelle ils appartiennent. Ils parviennent ainsi à élaborer une mise en place légale-historico-juridique fondée sur trois conditions : le djihad, une présidence forte, la justice. Cet article tente de donner une définition de l’histoire chez les historiens de cette époque laquelle ne diffère pas de celle de l’islam, selon les écrits qui datent du quatorzième siècle. Ainsi, l’intérêt porté au passé n’émane pas d’un désir de narration et de voyage, en rappelant les vertus et la bénédiction des ancêtres ; l’histoire réalise plutôt la sagesse et est considéré comme une interprétation pour une connaissance profonde et une bonne maitrise des lois de l’univers et la nature humaine.
Langues
- Arabe
Sujet(s)
Résultat de :
- OpenEdition : Journals - Nueva ventana