Autour de Gaston Castel. Promotion d’une sculpture monumentale parlante à Marseille
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- Éditeur(s)
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Date
- 2017-07-28T02:00:00Z
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Notes
- L’architecte Gaston Castel (1886-1971) conserve tout au long de sa carrière le goût pour une architecture ornée, voire « bavarde », hérité de sa formation académique à l’École des beaux-arts de Paris. Dès qu’il en a l’opportunité, il place des décors figuratifs à l’iconographie classique – surtout des allégories et des personnages mythologiques – sur ses constructions, notamment à Marseille, qu’il s’agisse de bâtiments publics (opéra, tribunal de commerce, lycées… et même prison), d’immeubles d’habitation ou de monuments commémoratifs. L’une des principales motivations de Castel est alors de fournir du travail à ses amis sculpteurs, au premier rang desquels se trouvent Antoine Sartorio (1885-1988), Louis Botinelly (1883-1962) et Élie-Jean Vézien (1890-1982). Comme au xixe siècle, par souci d’unité stylistique, il répartit ses décors sculptés en lots, qu’il distribue ensuite. Seul le Monument à Louis Barthou et à Alexandre Ier de Yougoslavie, dit également Monument à la Paix, fait exception : là, ses trois sculpteurs favoris collaborent à un même ensemble, non sans mal. L’étude approfondie de ce cas particulier permet de comprendre pourquoi Castel ne renouvelle pas l’expérience, malgré une bonne fortune critique.
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Langues
- Français
- Sujet(s)
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Droits
- info:eu-repo/semantics/openAccess .
- https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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