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Industries textiles : un patrimoine fragile

dans Ministère de la Culture


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  • Date
    • 2023-06-23T02:00:00Z
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    • L’industrie lyonnaise de la soie a laissé des formes patrimoniales très diverses dont quatre exemples sont décrits dans cet article pour illustrer les difficultés inhérentes à leur conservation. L’atelier Mattelon, dernier atelier familial de tisseur de soie, illustre bien les innombrables exemples d’ateliers à domicile que la ville a comptés au xixe siècle. Il a été classé monument historique en 1996. Les métiers à tisser de l’ancienne école municipale de tissage ont connu un sort moins enviable. Seize métiers furent protégés monuments historiques en 1996, mais seuls les quatre métiers classés ont été sauvegardés. Les douze métiers inscrits ont été détruits par inadvertance… Le musée des Tissus de Lyon possède une rare collection de plaques émaillées provenant des dessiccateurs « Talabot-Persoz-Rogeat ». Mis au point par l’industriel Rogeat en 1853, ces dessiccateurs permettaient de limiter la fraude en empêchant d’ajouter de l’eau à la soie pour en augmenter le poids. Enfin, une magnanerie a été installée dans les années 1970 à La Mulatière, près de Lyon. Devenue l’Unité nationale séricicole, elle était un véritable conservatoire, aussi bien pour les différentes variétés de mûriers que pour celles des vers à soie. En 2009, Lyon 1 (INRA) a fermé cette unité. Les collections concernant les vers à soie ont été pour certaines confiées à d’autres organismes similaires en Italie et au Japon, tandis que des solutions essaient d’émerger à Lyon pour préserver certaines parties du conservatoire des mûriers.
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