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Georgia Russell’s Scalpelled Books as Visual Metaphors

dans Université Paris Cité


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2020-12-15T01:00:00Z
  • Notes
    • Dans l’œuvre de l’artiste écossaise Georgia Russell, la présence de l’écrit marque une attirance pour la fonction évocatrice du terme. A son arrivée en France, elle a dû se confronter à l’emploi d’une langue étrangère, utilisant une technique de découpe qui lui est propre afin de s’approprier des supports variés, généralement textuels. Il s’agit de romans, de couvertures d’ouvrages ou de journaux, de portées musicales, de dictionnaires de langues etc. où les découpes au scalpel mettent en exergue certains termes tout en en oblitérant d'autres. Cet attachement au mot l’a amenée à créer des raccourcis visuels qui évoquent les approches oniriques du surréalisme ou de la psychanalyse. A partir de la seule fonction évocatrice d’un terme aux connotations plutôt universelles (p. ex. Le ciel ; L'amour etc.) se développe une forme d’imaginaire linguistique qui porte sur l’interaction entre art et langage, souvent convoquée dans l’art contemporain depuis la modernité. En étudiant plus précisément la technique systématique de l’artiste et son attachement à une certaine rythmicité, nous tenterons de comprendre le fonctionnement des œuvres de Georgia Russell. Nous verrons comment elle s’approprie un mot pour le porter vers une matérialité quasiment corporelle et organique, ses sculptures de papier devenant des figures totémiques ou métaboliques. Nous constaterons enfin que cette transformation d’un support textuel familier en une métaphore visuelle permet au spectateur de partager d’emblée l’imaginaire de l’artiste.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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