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“We call ourselves lords of the creation” : hubris masculin et apocalypse féminine dans The Last Man de Mary Shelley

dans Pléiade

Auteur(s) : Abdat, Garance

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2022-04-05T02:00:00Z
  • Notes
    • L’objectif de cet article est de mettre en lumière les prémisses de la pensée écoféministe de Mary Shelley dans son roman The Last Man (1826). Il met en scène la destruction de la civilisation humaine à la fin du xxie siècle sous l’effet d’une peste dévastatrice. Encodée au féminin, elle s’apparente à une punition de la Nature contre la « mentalité de maître » des Occidentaux. Cette forme d’écologie dynamique pose la nécessité de l’apocalypse, exerçant une fonction écosystémique purificatrice et régénératrice. L’insensibilité de la Nature met en lumière le rôle secondaire joué par l’espèce humaine dans l’économie environnementale. Le roman développe un contre-modèle éthique porté par les femmes reposant sur l’extension du « care » au monde naturel.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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