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Fascisme et République

dans ENS Éditions

Auteur(s) : Forlin, Olivier

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017-03-15T01:00:00Z
  • Notes
    • Alors qu’au cours des premières années de l’existence du mouvement fasciste, nombre de ses militants ont proclamé leur attachement aux idéaux républicains, Mussolini, dans la perspective d’une accession légale au pouvoir, passa un compromis avec la monarchie. Ainsi, malgré l’érosion des prérogatives de la Couronne, le roi et le Statuto demeurèrent en place jusqu’en juillet 1943. Ce ne fut que dans le cadre de la « République sociale italienne » (RSI), dépourvue de réelle autonomie et relativement éphémère, que le fascisme put établir un régime républicain. La posture du fascisme vis-à-vis de la question républicaine fut à l’évidence conditionnée par les circonstances politiques. Toutefois, dans le domaine idéologique, une partie des responsables du fascisme s’inscrivaient dans l’héritage du jacobinisme et des courants républicains et révolutionnaires du xixe siècle. Invoquant la pensée de Mazzini, ils inspirèrent la dynamique totalitaire du fascisme qui supposait, à terme, l’avènement d’un régime républicain.fascisme-mouvement, monarchie, Giuseppe Mazzini, jacobinisme, totalitarisme
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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