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Florence n’est pas Rome, les États-Unis non plus : John P. McCormick et le Discursus florentinarum rerum

dans ENS Éditions


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  • Date
    • 2019-10-24T02:00:00Z
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    • Après le retour des Médicis au pouvoir à Florence en 1512, Nicolas Machiavel n’a jamais cessé de s’intéresser à la vie politique florentine, gardant toujours espoir d’avoir l’occasion de se rendre de nouveau utile à sa ville. Le présent article est une étude du Discursus florentinarum rerum que le cardinal Giulio de’ Medici lui demanda justement de rédiger pour réfléchir aux réformes institutionnelles qui s’imposeraient à Florence, après la mort de Laurent de Médicis le Jeune en 1519. John P. McCormick accorde une importance majeure à ce texte, voyant en lui la preuve d’un engagement « démocratique » de Machiavel : dans sa proposition de reconstruire une république à Florence, et pour avantager le peuple, Machiavel chercherait à réinventer les tribuns de la Rome antique par la proposition de gonfaloniers des compagnies du peuple. Il prendrait fait et cause pour le peuple en imaginant une institution qui lui serait spécifique pour mieux combattre les grands, mesure dont il faudrait s’inspirer pour remédier au problème du caractère oligarchique des démocraties contemporaines. Nous montrerons, de notre côté, qu’une telle lecture et un tel usage du Discursus sont très discutables, d’une part en insistant sur la notion d’« ordre », d’autre part en posant le problème de savoir comment actualiser la pensée machiavélienne en se souciant davantage des différences de contexte historique.
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