Si, depuis la chute du parti communiste bulgare et de celle de Todor Jivkov, en 1989, la question des « minorités » n’a pas suscité de réelle politique en Bulgarie, elle fait l’objet depuis quelques mois d’une vive polémique dans la société civile, parallèlement au processus d’entrée dans l’Union européenne dont une des grandes priorités reste, à l’inverse, celle du règlement de la « question des minorités ».Longtemps focalisée sur la place des Turcs dont le parti politique Mouvement pour le...