L’œuvre de Michel Henry (1922-2002) a été consacrée à l’édification d’une phénoménologie de la vie qui situe la vie comme un mode de phénoménalisation à la fois différent et plus fondamental que celui qui caractérise l’horizon de la transcendance. Ce nouveau paradigme permet une interprétation phénoménologique renouvelée de l’économie à la lumière d’une pensée de la subjectivité radicale et immanente. C’est surtout dans les travaux qu’Henry consacre à Marx que l’on trouvera ses développements concernant l’économie et l’argent. L’article résume la position de l’auteur sur ce dernier point en le reliant aux axes fondamentaux de sa pensée.