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El novelazo diferido de Rodolfo Walsh

dans Réseau interuniversitaire d'étude des littératures contemporaines du Río de la Plata


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2016-10-05T02:00:00Z
  • Notes
    • En 1969 Rodolfo Walsh (1927-1977) déplace les propos esthétiques qui avait priorisé cinq ans avant (quand il abandonné le journalisme afin d’écrire fiction) et ainsi il modifie la figuration de l`auteur affirmée auparavant. Le rapprochement au militantisme dans le vertige culturel et vital de la fin des années 1960 –notamment dans l’hebdomadaire du syndicalisme d’opposition en 1968-69, et depuis 1970 dans des groupes armés– oblitère l’usage subjectif du temps et déstabilise l’auto-exigence de retard, mais il n’interrompt pas les tâches d’écrivain. Attaché à l’objectif de canaliser la vitesse de la révolution dans le métier méticuleux de lire/écrire, Walsh génère une poétique qui excède la fiction et l’esthétique. À côté de son travail journalistique-politique émerge l’imagination d’un roman, mélangé entre ses contes et ses chroniques, se rendre évident aussi bien dans ses papiers personnels (récupérés en 1996), que dans la structure de ¿Quién mató a Rosendo? Bien que ce livre positionne à Walsh en synchronie avec Puig, Saer, Tizón et d’autres auteurs conformant en 1969 un corpus émergent de la tradition posborgeana de la littérature argentine, la poétique de Walsh déborde les supports imprimés et l’expectative du nouveau de l’époque, et elle offre un roman déphasé de l’année 1969, qui fonctionne encore dans la littérature argentine contemporaine, de Ricardo Piglia à Hernán Ronsino.
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    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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