Dans Presses universitaires de Rennes
par Le Guellec-Minel, Anne
Revue LISA / LISA e-journal
Résultat de OpenEdition : Journals
Camping it out in the Never Never: Subverting Hegemonic Masculinity in The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert (Stephan Elliott, 1994)
- Éditeur(s)
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Date
- 2017-09-07T02:00:00Z
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Notes
- Le succès populaire et critique de Priscilla, Folle du désert (Stephan Elliott, 1994) a contribué à la visibilité internationale du cinéma australien et a permis au film de Stephan Elliott d’accéder au statut de film culte. L’article s’intéresse à l’ambiguïté, entre subversion et conservatisme, de l’esthétique et de la pensée du kitsch déployées dans le film et peut-être à l’origine de son succès. Priscilla appartient à une sous-catégorie de films australiens des années 90 (« Glitter cycle ») qui ont pour sujet la starisation d’individus ordinaires et ont recours à une esthétique criarde défiant le bon goût élitiste. Toutefois, Priscilla pousse plus loin l’exploration des marges sociétales et géographiques de l’Australie que les autres films de sa catégorie. En effet, le film délocalise ces figures emblématiques de la culture queer urbaine que sont le travesti et le transsexuel pour les replacer dans les paysages sublimes du désert où le mythe de la masculinité héroïque australienne s’est forgé. Bien que ce détournement du mythe fondateur ne permette pas d’en désamorcer les stéréotypes misogynes et racistes, il a le mérite de mettre en lumière la spécificité camp du sublime Australien.
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Langues
- Anglais
- Sujet(s)
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Droits
- info:eu-repo/semantics/openAccess .
- https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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