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The noncausal/causal alternation in Swahili

dans Llacan UMR 8135 CNRS/Inalco

Auteur(s) : Yoneda, Nobuko

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2023-04-04T02:00:00Z
  • Notes
    • Haspelmath (1993) étudie des types d’alternance non causal/causal en examinant 31 paires de verbes dans 21 langues, dont le swahili, une langue bantoue parlée en Afrique de l’Est. Il divise les schémas d’alternance en alternances causatives, anticausatives et non dirigées. Ses données suggèrent que le swahili n’est pas clairement une langue de type causatif ou anticausatif, puisque 11 de ces 31 paires présentent l’alternance causative, tandis que 11 autres présentent l’alternance anticausative. Cependant, son analyse ne tient pas compte de la spirantisation, un changement phonologique diachronique où les consonnes deviennent des fricatives devant des voyelles hautes ou des glides, comme k + y > sh. Si de tels changements phonologiques diachroniques sont pris en compte lors de l’analyse des paires de verbes non causal/causal en swahili, 18 des 31 paires peuvent être classées comme appartenant au type de correspondance causative. Cela démontre une tendance causative claire en swahili, encore plus que dans d’autres langues bantoues, comme le matengo et l’herero. Comrie (2006) conclut que le swahili est une exception à son hypothèse sur le caractère marqué de la distribution non causal/causal, qui stipule que plus un verbe non causal est spontané, plus la forme verbale non causale est non marquée. À l’inverse, moins une forme verbale non causale est spontanée, plus la forme verbale causale est non marquée. Cette étude montre toutefois que le swahili n’est pas une exception, mais plutôt une confirmation de l’hypothèse de Comrie.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/
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