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L’habitat spontané comme un outil de développement urbain. Le cas de Bangkok

dans Presses Universitaires de Provence

Auteur(s) : Gerbeaud, Fanny

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2012-10-11T02:00:00Z
  • Notes
    • En Thaïlande, les ensembles d’habitat spontané s’étendent à toute la capitale, malgré des politiques publiques qui visent à les contrer. Ce sont aujourd’hui de véritables morceaux de ville qui dynamisent l’espace urbain, car étroitement liés à l’identité et à l’histoire de la ville. L’opposition entre habitat spontané et « logement formel », fréquente tant dans les productions scientifiques que dans les représentations, mérite donc d’être interrogée à Bangkok. À partir d’une analyse spatiale et architecturale, nous avons abordé l’habitat spontané comme une manière de fabriquer la ville centrée sur l’appropriation : au moins sous trois formes (habitat spontané pur, ancien, greffé), il assure par sa flexibilité la continuité du tissu urbain et s’y assimile progressivement. Si pour les autorités locales les communautés de bidonvilles demeurent un signe de sous-développement, certains architectes et acteurs y voient une source d’inspiration ainsi qu’un patrimoine populaire à préserver. Une métropolisation accrue et la mondialisation des échanges économiques, culturels, politiques, amènent de nouvelles modalités de négociation de l’espace urbain qui redéfinissent le statut de l’habitat spontané. Avec l’apparition de nouvelles professions (architecte des communautés) et orientations dans la manière de concevoir des projets urbains (processus participatif notamment), l’habitat spontané s’affirme peu à peu comme un outil de développement de la capitale.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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