Les termes « marginalité » et « fragilité » sont fréquemment associés à des espaces ruraux présentant diverses caractéristiques jugées défavorables tant dans les discours des observateurs que dans ceux d’une partie des acteurs. Dans un premier temps, une mise en perspective de l’usage des deux mots dans le cadre des sciences sociales permet de déterminer les apports possibles d’un point de vue géographique à une tentative de définition. Une fois le contenu des concepts précisés, leur caractère opératoire est testé dans une analyse des pratiques et stratégies d’acteurs à diverses échelles.