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Apports de la géomorphologie dans l’aménagement et la construction sociale de sites préhistoriques. Exemples de la grotte Chauvet-Pont-d’Arc (France) et de Nawarla Gabarnmang (Australie)


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-06-07T02:00:00Z
  • Notes
    • Appréhender la part des processus naturels et de l’Homme dans la facture et la construction des sites d’art rupestre est depuis longtemps au cœur des travaux menés en archéologie. L’accent est ici mis sur la géomorphologie qui, par l’analyse de l’évolution physique des sites archéologiques, interroge le rôle respectif des processus morphogéniques et des agents anthropiques. Une nouvelle dimension de l’approche géomorphologique est ici proposée en l’interrogeant sur la part de l’homme dans la morphologie des sites étudiés ainsi que sur le statut des objets qui y sont présents. Les recherches menées sur différents sites ornés, dont la grotte Chauvet-Pont-d’Arc (France) et le site de Nawarla Gabarnmang (Terre d’Arnhem, Australie), nous amènent à poser le concept de « géomorpho-archéologie ». Ces deux sites se caractérisent par des aménagements anthropiques qui ont pu être identifiés viaune approche géomorphologique ouverte sur les problématiques archéologiques et ethnoarchéologiques, notamment sur la part respective de l’Homme et de la Nature dans leur facture paysagère. L’approche géomorpho-archéologique a permis pour la grotte Chauvet-Pont-d’Arc d’identifier une diversité d’aménagements anthropiques ; seul l’exemple de la structure du Cactus est ici traité. Pour le site de Nawarla Gabarnmang, c’est la dimension construite de ce site orné majeur qui a pu être mise en évidence à partir du relevé géomorphologique.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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