• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

La grotte du sorcier à Saint-Cirq-du-Bugue (Dordogne, France) : nouvelles lectures. Bilan des campagnes 2010 et 2011


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-06-07T02:00:00Z
  • Notes
    • Les progrès réalisés ces dernières années dans les moyens mis à disposition pour étudier l’art pariétal préhistorique, ainsi que l’amer constat d’actes de vandalisme opérés sur certaines gravures de la grotte du Sorcier à Saint-Cirq-du-Bugue (Dordogne), nous ont conduits à reprendre l’étude de ce site majeur de l’art aquitain des populations de chasseurs-collecteurs. Cette nouvelle campagne de relevés, ainsi que l’attachement à comprendre l’exécution des gravures en lien avec les formes de relief souterrain, nous permettent de mieux appréhender l’environnement physique de la grotte au moment de la réalisation des œuvres, tout en nous faisant une idée plus précise des gestes et des techniques employés. Par ailleurs, nous avons pu réaliser lors de la première campagne, menée à l’automne 2010, la couverture topographique complète de la cavité associée à la cotation précise de l’ensemble des représentations, en vue de la réalisation future d’un modèle numérique de terrain.Sur la plupart des gravures réexaminées jusqu’alors, il nous a été possible de préciser certains tracés anciens, d’identifier la position des ajouts modernes et de constater les effets des altéragènes, associés à un support rocheux par endroits particulièrement vulnérable. La figure maîtresse de la grotte, cette représentation humaine ithyphallique, a fait l’objet d’une nouvelle lecture (notamment de la tête), qui a mis en évidence la gravure d’un équidé dont l’une des jambes arrière se superpose pour partie avec le tracé du sexe du « Sorcier ». Une nouvelle gravure figurant un équidé, jusque-là passée inaperçue, a également été découverte. Enfin, au fur et à mesure de nos investigations, il nous est apparu essentiel d’étudier l’ensemble des gravures comme appartenant à une composition se développant autour d’une large fissure présente à la voûte – signe de l’importance des formes naturelles des parois dans l’articulation des représentations –, ainsi que de repenser la constitution de son décor comme la superposition de tracés de différentes époques.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
  • Résultat de :