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Éléments pluriels d’une « unité opérale » : les préfaces des traducteurs de Pompey the Little

dans Presses Sorbonne Nouvelle


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  • Date
    • 2018-09-19T02:00:00Z
  • Notes
    • Cette étude se propose d’aborder la problématique des éléments péritextuels pluriels d’une œuvre à versions dans les préfaces de traducteur de Pompey the Little, 1751, de Francis Coventry. Véritable œuvre à immanence plurielle, la comédie satirique à succès est passée de 1751 à 1797 entre les mains de plusieurs traducteurs ou pseudo-traducteurs afin d’être traduite en français, en allemand, en italien, en russe et en suédois. Les œuvres qui en ont résulté sont, selon le cas – étant entendu que les traductions du xviiie siècle tiennent davantage de l’adaptation ou de l’imitation –, des traductions directes ainsi que des doubles, voire triples, traductions. La traduction française de François-Vincent Toussaint (1752), par exemple, a servi de texte source à la traduction italienne de Gasparo Gozzi (1760) ainsi qu’à une traduction allemande disparue, qui elle-même aurait servi de texte source à la traduction russe (1766). Ces différents palimpsestes, versions allographes ou encore hypertextes de Pompey the Little, s’accompagnent de préfaces, au nombre de cinq. Celles-ci ont pour auteurs les français François-Vincent Toussaint (1752) et J. H. D. Briel (1784), les allemands Johann Jakob Dusch (1756) et Johann Friedrich Jünger (1782) et l’italien Gasparo Gozzi (1760). Une sixième préface vient s’ajouter : celle de René Donais qui réédite la traduction de Toussaint en 1998, en l’accompagnant de divers objets pour souligner la puissance d’immanence de l’œuvre.
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    • Français
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