• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

The Strange Case of the Nabokovs’ Enchanter

dans Presses Sorbonne Nouvelle

Auteur(s) : Montini, Chiara

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2020-10-02T02:00:00Z
  • Notes
    • Cet essai propose une approche génétique de la question de l’auctorialité et de la traduction à travers un cas d’étude particulier : la double traduction, d’abord du russe vers l’anglais, puis du russe et de l’anglais vers l’italien, de Volshebnik de Vladimir Nabokov (1939 ; The Enchanter, 1986 ; L’incantatore, 1986, 2011). Grâce à divers documents d’archive conservés dans la Berg Collection (NYPL), j’ai pu reconstituer l’histoire de la publication posthume de ce récit, en anglais et en italien. Faute de traces des premiers jets de ces traductions, cependant, l’enquête restait inachevée.Dans une deuxième partie, j’interroge précisément cette lacune en portant une attention particulière à la genèse de L’incantatore, la traduction italienne de The Enchanter par Dmitri Nabokov. Dans ce cas particulier, ainsi que dans le cas des traductions réalisées en anglais avec la collaboration (et sous la « responsabilité ») de son père, ce sont l’autorité et l’auctorialité de Dmitri Nabokov qui sont en jeu. Le fils du grand écrivain, qui maîtrisait moins l’italien que l’anglais, a prolongé par la suite la pratique traductive acquise auprès de son père, en traduisant avec d’autres collaborateurs de confiance. Cette pratique, aussi répandue soit-elle, soulève une question d’ordre éthique : que signifie la signature du traducteur dans l’économie du texte traduit ? Et encore : quel en est le sens quand le nom du traducteur s’avère être le même que celui de l’auteur ?
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • All rights reserved
  • Résultat de :