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La théorie cognitive des passions chez Chrysippe

dans Éditions Vrin


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2018-11-20T01:00:00Z
  • Notes
    • Cet article propose une analyse de l’un des principaux problèmes de la théorie cognitive des passions chez Chrysippe, à savoir, comment expliquer que le jugement faux et faible, qui définit une passion, se traduise par une horme forte et violente. Le cas de Médée, paradigme de cette difficulté, est particulièrement intéressant. La solution de Posidonius affirme que les mouvements affectifs (pathetikai kineseis), qui impliquent, d’après Galien, une partie irrationnelle de l’âme, sont la cause de l’impulsion débridée. Néanmoins, mon intention est de développer la thèse de la prépondérance des croyances (Nussbaum, Graver) afin de montrer que la théorie cognitive de Chrysippe est suffisamment flexible pour expliquer le cas de Médée en termes de croyances, et qu’il n’est pas nécessaire de faire appel à une autre partie irrationnelle de l’âme pour résoudre le problème posé. L’idée principale est qu’une croyance peut être faible et fausse mais qu’elle peut acquérir une place prépondérante sur d’autres (y compris celles qui sont vraies) et, par conséquent, avoir un pouvoir causal plus important.
  • Langues
    • Français
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  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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