Certains, aujourd’hui déplorent la tendance à intensifier la « célébration » des anniversaires et à promouvoir « l’ère des commémorations » que dénonce Pierre Nora. Ils craignent que cela substitue arbitrairement une vision subjective à la connaissance informée du passé, au nom d’idéologie discutables ; d’autres condamnent à bon droit ces « lois mémorielles » édictées par des Etats qui s’arrogent sans aucune compétence le droit de dire ce qui fut et d’imposer leur regard politique. D’autres,...